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Le groupe autrichien, coté à la Bourse suisse, prévoit de lancer des droits de souscription, des emprunts et d’autres opérations pour lever ces fonds.

La société d'investissement avait lancé ce produit afin d'offrir aux investisseurs européens la possibilité de participer au développement des entreprises de ce secteur clé des technologies modernes.

La voie vers l’affranchissement de la suprématie des producteurs asiatiques passe notamment par près de 40 milliards de dollars d’aide afin de «construire, développer et moderniser» les outils industriels.

Sa filiale à 100% Sealsq a déposé une demande auprès de l’autorité américaine des marchés financiers (SEC) pour qu’elle puisse devenir autonome et chapeauter les activités de semi-conducteurs.

Parallèlement, Joe Biden vient de ratifier la loi qui doit relancer la production de puces dans le pays.

Le «Chips Act and science» comprend un montant de 52 milliards pour court-circuiter la dépendance des Etats-Unis envers des usines principalement situées en Asie.

La Chine n’a ni intérêt ni besoin d’envahir Taïwan face à l’inflation des cours des puces.

«Ce plan garantira la sécurité d’approvisionnement des usines européennes, en multipliant par quatre la production de semi-conducteurs en Europe d’ici à 2030», a déclaré le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton.

La présidente de l’exécutif européen Ursula von der Leyen a fixé l’objectif de doubler la part de marché de l’UE dans les semi-conducteurs à 20% de la production mondiale d’ici à la fin de la décennie.

La Chambre des représentants a adopté vendredi un projet de loi pour localiser sur le territoire américain la fabrication de semi-conducteurs.