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Le président russe a ordonné jeudi à son armée d’observer un cessez-le-feu en Ukraine à l’occasion du Noël orthodoxe les 6 et 7 janvier. Première trêve d’ampleur depuis le début de l’invasion il y a près d’un an, que Kiev qualifie d’»hypocrisie».

Le mois dernier, le Parlement européen a adopté un paquet législatif permettant d’aider financièrement l’Ukraine, qui incluait par ailleurs la mise en place d’un impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales.

Ce déplacement, qui sera assorti de l’annonce d’une nouvelle aide américaine qualifiée de «significative» à l’Ukraine, comprenant notamment un système antiaérien Patriot, sonne comme un défi à Vladimir Poutine.

Les autorités ukrainiennes se sont engagées à des réformes concernant notamment la collecte des impôts, le marché de la dette intérieure, la transparence, l’indépendance de la banque centrale.

Le taux reste ainsi au niveau annoncé mi-septembre, loin du seuil atteint fin février quelques jours après le lancement de l’offensive des troupes de Moscou en Ukraine.

Ces aides doivent «répondre aux besoins immédiats du secteur privé, qui a été dévasté par la guerre, et aider à la préparation de la reconstruction», a précisé la société financière internationale (SFI).

Le groupe de travail devra localiser et bloquer, jusqu’à clarification incontestable, les avoirs détenus en Suisse par de riches ressortissants figurant sur la liste des personnes sanctionnées.

Sur Euronext, le blé se maintenait dans une fourchette entre 300 et 310 euros la tonne, venant frôler à nouveau à la baisse le seuil symbolique des 300 euros ce mercredi vers 16h.

La finalisation de l’opération dépendra des autorités régulatoires. Cette sortie du marché russe complète les autres mesures prises précédemment suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Les récoltes de la campagne 2022/2023 devraient être inférieures de 6,5 millions de tonnes par rapport aux prévisions initiales, estime le gouvernement américain.