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La normalisation reflétera un ralentissement désinflationniste plutôt qu’un repli marqué de la croissance. Tant les actions et que les obligations devraient bien se comporter.

La course à la présidence des Etats-Unis semble trop serrée pour en prévoir l’issue. Une victoire des Démocrates pourrait aboutir à un Congrès divisé, tandis qu’une victoire des Républicains conduirait à un Congrès uni.

En l’absence d’une majorité claire, il est peu probable que la France puisse s’attaquer au déficit budgétaire à court terme.

Le paradigme d'investissement devrait rester guidé par la désinflation et la trajectoire des taux d'intérêt, tout en intégrant les risques politiques, notamment les élections US et la concurrence géopolitique.

Grâce aux rendements élevés actuels, les marchés obligataires, la dette souveraine en particulier, se muent en classe d’actifs attrayante pour les investisseurs en quête de revenus et appliquant une approche «buy and hold».

Les perspectives boursières mondiales demeurent positives, avec du potentiel haussier sur la plupart des principaux indices, à mesure que se généraliseront les moteurs de la croissance et des bénéfices.

L’embellie conjoncturelle au Royaume-Uni pourrait être stimulée par des baisses des taux directeurs à partir de juin. Un probable changement de gouvernement à l'automne ne devrait pas peser sur la confiance des marchés.

Un monde divisé en blocs rivaux redessine les chaînes d’approvisionnement, les dépenses en capital intérieures, les flux commerciaux et d’investissement, tout en provoquant des conflits indirects.