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Le groupe zougois table sur une capitalisation boursière de 1,5 à 1,8 milliard de francs.

L’opération ne devait concerner que les actions existantes de l’exploitant de la raffinerie de Cressier détenues conjointement par Vitol, North Sea et Carlyle.

Le prestataire de services au sol suit la décision de Gategroup à peine deux semaines après, mais n’évoque pas les mêmes raisons.

L’entreprise basée à Allschwil qui est dirigée par Giacomo Di Nepi, indique que l’opération devrait lui permettre d’engranger entre 100 et 150 millions de francs.

Hormis la stratégie de croissance, Ceva compte également réduire sa dette grâce aux montants levés par cette opération.

Propriétaire de Ceva, la société d’investissement américaine Apollo estime la valeur de l’entreprise à quelque 3 milliards de francs. Ce montant inclut un endettement de 700 millions qui persistera après l’IPO.

Le produit brut de l’introduction en Bourse se monte à plus de 140 millions de francs.

Le plongeon des cours de février et la volatilité accrue sur les places boursières internationales n’a que peu entamé le marché mondial des IPO au cours du premier trimestre.

Xavier Rossinyol, directeur général (CEO), explique cette décision par un écart d'évaluation dans les conditions de marché actuelles.

Le titre du fabricant de solutions de fixation chirurgicale et d’outillage adapté s’est négocié sensiblement au dessus de son prix d’émission, fixé à 48 francs.