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Cette boutade empruntée au film La Folie des Grandeurs n’aura jamais pris autant de sens. Le cours de l’or a toujours été un bon indicateur de la peur, particulièrement en période de poussée inflationniste ou de désordre monétaire.

Welcome to the Hotel California! chantaient en 1977 les Eagles. Les épargnants qui avaient déposé leurs fonds chez la banque californienne SVB ont malheureusement dû déchanter avec l’annonce de sa faillite.

Alors que le ciel se couvre de ballons météorologiques espions, les marchés actions ne semblent toujours pas vouloir redescendre de leurs nuages.

Retraite est le mot du mois de janvier 2023 car il s’agit d’abord d’un mouvement syndical en France qui prend de l’ampleur.

Les bénéfices vont souffrir mais la réouverture de la Chine va aussi atténuer le mouvement général de contraction des économies.

IRA: pour les plus anciens, cet acronyme rappelle les souvenirs de la branche armée du parti indépendantiste nord-irlandais (le Sinn Fein). Mais c’est aujourd’hui tout autre chose...

Les marchés financiers ont défié la guerre en Ukraine, l’inflation, la récession et la Covid 19 en Chine. Ils ont absorbé les restrictions monétaires des banques centrales. En 2023, il faudra pourtant montrer que ces risques sont en partie derrière eux.

La France expérimentait la pénurie d’essence en raison d’une grève dans les unités de raffinage. Cela n’empêche pas TotalEnergies d’afficher une performance boursière insolente depuis le début de l’année (19%).

Inflation, récession, crise énergétique… Il existe bien peu de motifs de se réjouir à l’approche d’un hiver où certains de nos dirigeants ont décidé de laisser tomber la cravate pour le col roulé (Bruno Lemaire) pour économiser la note de chauffage et éviter les rationnements.

Même si le temps de son mandat à la tête du gouvernement italien aura été dans la moyenne de tous ses prédécesseurs, après Boris Johnson outre Manche, c’est bien Mario Draghi qui a dû capituler devant le manque de confiance de ses alliés politiques.