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Une augmentation du déficit et du ratio dette/PIB, combinée à une demande accrue de prime de terme, pourrait pousser les rendements à la hausse en 2025.

Les changements les plus importants concernent les prévisions de croissance, qui ont été réduites de 0,1% pour chaque année, avec une croissance de 0,8%, 1,3% et 1,5% prévue pour 2024, 2025 et 2026.

Hypothèse croissante d'un cycle de baisse des taux plus agressif de la part de la Fed. Probabilité d'une baisse de 50 points de base en septembre.

Les rendements des obligations de haute qualité, qui affichaient jusqu’à récemment une rentabilité de 2% à 3%, devraient maintenant générer 7% à 8%.

Compte tenu du mois difficile que nous traversons sur les marchés, ainsi que pour les taux, Powell pourrait envisager de mettre en pause de nouvelles hausses et la politique «higher for longer».

La banque espagnole a émis hier un nouveau titre pour un montant estimé entre 750 millions et 1 milliard d'euros, à échéance de 5,5 ans et un taux initial de 8,75%.

Les spreads ont fortement rebondi au T4, un retracement dans les spreads du haut rendement est probable au S1.

Nous prévoyons une récession l’année prochaine, mais elle devrait être relativement modérée.

L'économie américaine devrait parvenir à croître légèrement l'année prochaine, aidée par une pause de la Réserve fédérale alors que l'inflation continue de baisser.

Dans l’environnement actuel, le débat entre calls et non calls devrait se poursuivre.