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Ce changement «reflète essentiellement une perspective économique améliorée pour cette année», explique l’organisation.

Cette situation peut se maintenir en 2020 parce que les pays non-Opep vont augmenter leur production de 2,3 millions de barils par jour.

La croissance attendue pour l’an prochain a été très légèrement révisée à la baisse, de 50.000 barils par jour, pour atteindre 1,3 mbj, indique l’AIE.

Le rééquilibrage entre l’offre et la demande de pétrole ralentit et l’AIE maintient inchangées ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2019 et 2020.

L’AIE a réduit de 100'000 barils par jour (b/j) sa prévision de croissance de la demande de brut pour 2019, attendue désormais à 1,2 million b/j.

«Il n’y a pas de perturbation de la fourniture de pétrole et les cours évoluent peu», remarque l’AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.

Au premier trimestre, la demande des banques centrales a grimpé de 68% par rapport aux trois premiers mois de 2018.

«L’économie mondiale ralentit et nous ne connaissons pas encore les implications de ce ralentissement sur la demande», a commenté le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol.

L’AIE estime toujours que la croissance de la demande mondiale de brut atteindra 1,4 million de barils par jour (mbj) cette année après 1,3 mbj en 2018.

L’AIE table toujours sur une croissance de la demande mondiale de 1,3 million de barils par jour (mbj) cette année.