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La réunion, annoncée houleuse, a été bouclée en moins de trois heures et a débouché sur la décision de n’augmenter qu’à la marge la production d’or noir le mois prochain.

La Russie veut revenir à une production normale le plus rapidement possible, tandis que l’Arabie saoudite veut profiter un peu plus longtemps de prix élevés.

Après une chute l’an dernier, l’AIE confirme de son côté le rebond de 5,4 millions de barils par jour (mb/j) de la demande pétrolière mondiale cette année.

Le déploiement progressif des vaccins dans le monde est un facteur positif pour le reste de l’année, qui stimulera l’économie mondiale et la demande de pétrole.

«Le déploiement mondial du vaccin place les fondamentaux sur une trajectoire plus solide pour l’année, souligne l’AIE dans son rapport mensuel sur le pétrole.

L’AIE s’attend désormais à une demande en chute de 8,8 millions de barils par jour (mb/j) cette année, soit 0,4 mb/j de plus qu’anticipé le mois dernier, pour atteindre un total de 91,3 mb/j.

Elle s’attend désormais à une chute annuelle de 8,4 millions de barils par jour (mb/j) de la demande mondiale cette année, contre 8,1 mb/j attendus dans le précédent rapport.

La prévision de l’évolution de la demande a été réduite de 0,4 million de barils par jour par rapport au mois d’août en raison de l’impact de la pandémie de COVID-19.

Le groupe envisage trois scénarios sur la transition vers une énergie plus verte à échéance 2050, de la plus lente et la plus rapide.

Dans ses premières prévisions pour 2021, l'AIE anticipe un bond inédit de 5,7 millions de barils par jour de la demande mondiale par rapport à 2020.