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Les industries MEM continuent de pâtir de la faible demande des débouchés que sont l’Allemagne et la Chine. A contrario, l’économie intérieure connaît une belle évolution. Le PIB devrait croître de 1,5% en 2025 et de 1,6% en 2026.

Après avoir été en recul le mois précédent, il se situe désormais juste au-dessus de sa moyenne. Les perspectives de la conjoncture suisse s'améliorent légèrement en ce début d'année.

L’Allemagne «est dans une situation de stagnation» et cela globalement depuis 2018, a déclaré le ministre écologiste de l’Economie Robert Habeck.

L’indicateur UBS-CFA s’est inscrit en positif à 17,7 points en janvier, contre -20,0 points le mois dernier, indique mercredi l’enquête. Il s’agit de la plus forte hausse depuis avril 2020.

Le reflux des prix s’explique par l’adaptation annuelle des tarifs administrés de l’électricité pour les ménages privés.

L’agence de notation s’inquiète du «faible cadre budgétaire et (de) l’apparent manque d’appétit dans l’ensemble de l’éventail politique en faveur d’un ensemble de politiques qui permettrait de réduire de manière structurelle et durable le déficit».

L’indice PMI Flash HCOB s’est établi à 47,5 en décembre, contre 45,9 en novembre, en amélioration mais toujours en zone négative: un indice inférieur à 50 signale une contraction de l’activité.

L’activité tient bien et l’inflation progresse de nouveau, amenant un durcissement du discours de la Fed. En zone euro, la consommation a rebondi et les conditions d’une poursuite de la reprise semblent réunies.

«Les Etats-Unis continuent à distancer l’Europe sur le plan économique. Les faiblesses structurelles du cœur de l’Europe seront toutefois masquées par l’amélioration de la dynamique cyclique en début d’année 2025», explique Marc Brütsch, économiste en chef de Swiss Life.

On a tendance à oublier que lors de la décennie précédant la pandémie, le taux d’inflation moyen en Suisse était de 0%. Cinq ans plus tard, il est revenu à ce niveau en novembre 2024.