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Les gestionnaires anticipent davantage de volatilité et d’opportunités d’investissement en 2025.

L’équipe d’investissement la société de gestion d’actifs s’attend à ce que le rythme et l’ampleur de l’assouplissement monétaire diffèrent d’un pays à l’autre.

La croissance moyenne aux États-Unis s’est établie à 2,7% (absence de données officielles du dernier trimestre), juste en dessous des 2,9% de 2023.

Dans ses perspectives, HarbourVest voit que les attentes des acheteurs et des vendeurs en matière de prix commencent à se rapprocher.

«Les Etats-Unis continuent à distancer l’Europe sur le plan économique. Les faiblesses structurelles du cœur de l’Europe seront toutefois masquées par l’amélioration de la dynamique cyclique en début d’année 2025», explique Marc Brütsch, économiste en chef de Swiss Life.

On a tendance à oublier que lors de la décennie précédant la pandémie, le taux d’inflation moyen en Suisse était de 0%. Cinq ans plus tard, il est revenu à ce niveau en novembre 2024.

En Suisse, ce sera surtout visible dans la pharma. L’inflation devrait se situer à 1,1% et la croissance du PIB aux alentours de 1,9%, respectivement 2,0% à Genève.

«Les États-Unis bénéficient de nombreux vents favorables au niveau de l’économie, de l’industrie et des entreprises, tandis que l’Europe et la Chine sont actuellement confrontées à de véritables vents contraires», estime Rob Lovelace.

«Face au retour en force de l’imprévisibilité lié à la réélection de Donald Trump, les investisseurs devraient, en 2025, être confrontés sur les marchés à une volatilité durable», explique Gaëlle Malléjac, Directrice des Gestions d’Ostrum AM.

Le marathon électoral de 2024 (40% de la population, près de 60% du PIB mondial) a vu 80% des gouvernements sortants balayés par la lame de fond populiste.