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«Après la BNS, la BCE devrait être en mesure d’opérer elle aussi une première baisse de taux en juin, l’évolution de l’inflation ayant récemment été encourageante dans la zone euro», explique Marc Brütsch, économiste en chef de Swiss Life.

Le stimulus de la demande venue de Chine va manquer à l’appel. Les données d’inflation confirment à la BNS qu’un revirement de politique monétaire était le bon choix.

Si la croissance du PIB du canton s’est inscrite à 1,2% en 2023, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%), les entreprises vaudoises ont continué de créer des emplois à un rythme soutenu.

Le scénario optimiste à l’origine de la remontée des marchés depuis octobre 2023 ne correspond pas à la réalité économique.

«Après la baisse surprise et précoce des taux directeurs par la BNS, nous prévoyons pour l’instant une seule baisse supplémentaire de 25 points de base en 2024», explique Marc Brütsch, économiste en chef de Swiss Life.

L'inflation a continué de monopoliser l'attention des investisseurs en mars, les données publiées aux États-Unis ressortant supérieures aux attentes pour le deuxième mois consécutif.

«Certains acteurs du marché s'attendent déjà à une baisse des taux d'intérêt de la BNS le 21 mars. Nous considérons cela comme prématuré», explique Marc Brütsch, économiste en chef de Swiss Life.

Parallèlement, d’après les chiffres actuels, les loyers affichés continuent de croître et de nouvelles augmentations ne sont pas à exclure.

Parmi les données publiées ces dernières semaines, les chiffres de l’inflation américaine pour le mois de janvier ont été supérieurs aux attentes, tant pour les prix à la consommation que pour les prix à la production.

Avec la stabilisation de l'inflation, la nécessité de maintenir les taux d'intérêt des banques centrales à des niveaux d'urgence disparaît.