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Selon le rapport du réassureur allemand, les pertes liées aux évènements extrêmes ont atteint 120 milliards de dollars entre janvier et juin, soit 20 milliards de moins qu’au premier semestre 2023.

L’Institut de recherche de Potsdam table sur des dommages économiques massifs partout dans le monde, y compris en Allemagne, en France ou aux Etats-Unis.

Les pertes économiques liées à ces désastres ont fléchi à 280 milliards, après 286 milliards en 2022, selon l’étude Sigma publiée par le réassureur zurichois.

Le projet mis en consultation par le Conseil fédéral prévoit que l’ensemble des bailleurs contribuent à couvrir les dommages à hauteur au maximum de 0,7% de la somme assurée des bâtiments.

Les dégâts provoqués par les catastrophes naturelles au premier semestre sont évalués à 120 milliards de dollars au niveau mondial, en forte hausse comparé à une moyenne sur dix ans.

L’année 2022 est la cinquième année la plus coûteuse de tous les temps pour les assureurs, d'après le rapport 2023 Weather, Climate and Catastrophe Insight d'Aon

Le bénéfice net part du groupe allemand a baissé de 78% à 561 millions d’euros et le résultat d’exploitation (Ebit), à 2,9 milliards d’euros, est en recul de près de 3%.

Selon Munich Re, la facture mondiale s’est établie l’an dernier à 280 milliards de dollars de dégâts, contre 210 milliards en 2020 et 166 milliards en 2019.

L’assureur a reçu des déclarations de sinistre provenant de toute la Suisse, principalement de Fribourg, du nord de Thoune (BE), ainsi que de Malters/Kriens (LU).

La plupart des dégâts sont survenus durant les mois d’été, en raison d’inondations causées par des orages ou des pluies continues, selon l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage.