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Le négociateur britannique David Frost a adressé mardi une lettre ferme à son homologue européen Michel Barnier.

Les discussions ont été suspendues pendant six semaines, alors que la date butoir de juin, fixée par Londres pour évaluer les chances d’un accord, se rapproche à grands pas.

L’institution monétaire indique avoir décidé à l’unanimité et à l’issue d’une réunion d’urgence, une baisse de ses taux qui passent de 0,75% à 0,25%.

Les dépenses incluent 1,9 milliard de livres de frais de personnel, 1,5 milliard pour la mise en place de nouveaux systèmes et infrastructures et 288 millions pour des consultants externes.

Vers 12h30, la livre perdait 1,18% face à la devise européenne, tombant à 87,02 pence pour un euro.

«Il est essentiel de pouvoir établir des lois qui nous conviennent, de revendiquer le droit que possède tout autre pays non membre de l’UE dans le monde», a affirmé le négociateur David Frost.

Cette démission représente une surprise de taille dans un remaniement qui s’annonçait sans bouleversement majeur.

A 1,4% la progression du PIB du Royaume-Uni a dépassé celle de la zone euro l’an dernier. Seul bémol: une croissance nulle au quatrième trimestre.

Gare aux «illusions»! Le négociateur en chef de l’UE prévient qu’«il n’y aura pas d’équivalence générale, globale ou permanente sur les services financiers».

Le ministre britannique des Finances Sajid Javid a promis de dévoiler au printemps sa stratégie post-Brexit avec l’idée de bâtir une «relation durable» avec l’UE tout en fixant ses propres règles.