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L’établissement américain prévoit aussi de muter environ 100 salariés de Londres vers un pays de l’UE d’ici la fin de l’année, a indiqué une source financière proche du dossier.

Paperasse, contrôles aux frontières, casse-tête de nouvelles règlementations: voilà ce qui attend quoi qu’il arrive les entreprises britanniques après le 1^er janvier.

La première économie européenne devient une destination privilégiée de relocalisation de capitaux, selon la banque fédérale allemande.

Couvrant des secteurs allant du textile aux nouvelles technologies, en passant par le fromage et des pièces automobiles, cet accord reproduit en grande partie l’accord UE-Japon existant.

Les Européens ont averti qu’un compromis devait être trouvé avant la fin octobre pour qu’un accord de libre-échange soit en place le 1^er janvier.

«Le Royaume-Uni a maintenant un choix important à faire concernant son propre avenir», a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel.

Le Premier ministre Boris Johnson a demandé aux Britanniques de se préparer à un «no deal»

La note de solidité financière britannique est dégradée de Aa3 à Aa2.

Le Royaume-Uni refuse net les concessions exigées par l’UE et menace de tourner les talons sans accord.

Face à la menace d’un «no deal», la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré: «Nous avons demandé au Royaume-Uni de rester ouvert aux compromis».