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Le président attribue la censure historique de Michel Barnier à un «front antirépublicain» entre «l’extrême droite et l’extrême gauche».

Directement après sa victoire, La France insoumise cible à nouveau le président Macron, la cheffe des députés LFI Mathilde Panot réclamant «des présidentielles anticipées».

Dans un hémicycle comble et une ambiance très agitée, les députés examinent deux motions de censure, déposées lundi par la gauche et le RN, après que le gouvernement a engagé sa responsabilité pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale.

Le premier ministre prévient que si le gouvernement est renversé cela «rendra tout plus difficile et plus grave». L’Assemblée nationale tranchera demain dès 16h.

Comme anticipé, le premier ministre engage la responsabilité de son gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale. Le Rassemblement national annonce qu'il votera la censure, à l’unisson de la gauche.

Plus des deux tiers du montant proviendront de réductions de dépenses et un peu moins d’un tiers, de hausses d’impôts. Michel Barnier a prévenu que si rien n’est fait, la dette «colossale» de la France risque de la placer «au bord du précipice».

Il ne reste plus que «quelques heures» pour trouver un compromis et surmonter le blocage sur la pêche, signale le négociateur européen Michel Barnier.

Les divergences sont trop fortes. Le négociateur de l’UE Michel Barnier (photo) et son homologue David Frost transmettent le dossier à Ursula von der Leyen et Boris Johnson.

«Le temps est compté. Des divergences fondamentales demeurent mais nous continuons de travailler dur pour arriver à un accord», a déclaré le négociateur de l’UE Michel Barnier.

«Peu de progrès» ont été effectués sur deux sujets cruciaux: les conditions de concurrence équitable et la pêche, selon le négociateur européen.