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La BCE annonce un bond de plus de 10% des frais cette année notamment à cause du brexit.

L’institution de Francfort a confirmé jusqu’en septembre, et «au-delà si nécessaire», son programme de rachats de dette publique et privée, à un rythme de 30 milliards d’euros par mois.

Le discours d’aujourd’hui constitue une inflexion de ton du président de la BCE.

En début d’après-midi, le président Mario Draghi devrait brosser un tableau nuancé de la situation économique.

«Il pourrait y avoir plus de capacité inutilisée dans l’économie que ce qu’impliquent les mesures traditionnelles», ont estimé les membres du conseil des gouverneurs lors de leur dernière réunion.

«Le commerce mondial pourrait chuter de 3% la première année qui suit les changements de tarifs douaniers», selon Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE.

«Une normalisation donnera plus de marge de manoeuvre à la politique monétaire pour réagir à tout ralentissement économique futur en zone euro», a plaidé Jens Weidmann, président de la Bundesbank.

Sa nomination est la première d’une série de changements ces deux prochaines années au directoire de la BCE.

La BCE entend s’assurer que les régimes de rémunération en place sont «conformes» à l’ABE. Elle réagit peu après les primes annoncées par Deutsche Bank.

La BCE s’est concentrée dans ses nouvelles directives sur les prêts en non-performing exposures qui vont survenir à l’avenir.