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«La situation politique a conduit à cette décision», a déclaré Sergio Mattarella (photo à gauche) en référence à la démission du premier ministre Mario Draghi.

Suite aux soubresauts politiques italiens, le spread, le très surveillé écart entre les taux d’intérêt allemand et italien à dix ans, a clôturé vendredi à 217 points, après être monté jusqu’à 225 points à l’ouverture.

Sergio Mattarella «n’a pas accepté la démission du président du Conseil et l’a invité à se présenter au parlement (...) afin qu’ait lieu une évaluation de la situation», indique la présidence.

«Nous devons envisager de reproduire certains des outils communs qui nous ont aidés à surmonter rapidement la pandémie», a plaidé le dirigeant italien.

Les priorités de M. Draghi devraient être la santé et la campagne de vaccination, le changement climatique, la réforme des infrastructures et la révolution numérique.

Mario Draghi, sollicité pour sortir l’Italie de sa paralysie politique en pleine pandémie, pourrait accepter dès vendredi le poste de Premier ministre.

L’ex-président de la BCE, auteur du «whatever it takes», est chargé de former un gouvernement pour sortir le pays de sa crise politique et économique.

Les défaillances seront nombreuses. Jusqu’à présent, «le flux d’argent masque la réalité sous-jacente», signale l’ex-président de la BCE Mario Draghi.

L’ex-président de la BCE en appelle aux gouvernements pour qu’ils «absorbent» les pertes du secteur privé.

Lors de la dernière réunion de politique monétaire «un appel résolu a été lancé en faveur de l’unité du Conseil des gouverneurs».