Grâce à l’optimisme suscité par le programme du président élu, les actions américaines sont restées orientées à la hausse la semaine dernière. Bien que l’un des principaux détaillants américains ait annoncé des chiffres de vente décevants, les résultats du plus grand fabricant mondial de puces liées à l’intelligence artificielle (IA) ont montré que la demande restait forte, ce qui a permis au S&P 500 de gagner 1,7% (en dollars).
Parallèlement, l’indice Russell 2000 des petites capitalisations s’est envolé de 4,5%, en partie grâce aux anticipations de baisses d’impôts.
Malgré des chiffres d’activité médiocres, l’indice Euro Stoxx 600 a également progressé (+1,2% en euros). Mais les indices des marchés émergents, plombés par la Chine, ont stagné.
De leur côté, les marchés obligataires ont divergé: alors que les rendements des bons du Trésor à deux ans ont grimpé en raison des craintes d’une résurgence des pressions inflationnistes, ceux de leurs homologues européens ont reculé.
Sur le marché des changes, l’euro a chuté à un plancher de deux ans par rapport au dollar, sur fond d’inquiétudes liées à la faiblesse de l’économie et à la menace d’une guerre des droits de douane avec les Etats-Unis. Les cours de l’or et du pétrole ont rebondi la semaine dernière, car les risques d’escalade dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine augmentent.