L’euphorie entourant l’élection de Donald Trump a semblé s’estomper la semaine dernière, dans un contexte où la Fed ne se montre guère pressée d’assouplir sa politique monétaire.
Si les secteurs de la banque et de l’énergie se sont mieux comportés, le S&P 500 a perdu 2,1% (en dollars) et l’indice Russell 2000 des petites capitalisations, plombé par la hausse des rendements obligataires, a chuté de 4%. Les indices européens ont mieux résisté.
Les indices chinois ont souffert des craintes liées aux droits de douane et du flou entourant les récentes mesures de relance, le MSCI China plongeant de 5,9% (en dollars).
Du côté des obligations, l’accélération des prix à la consommation et la hausse des anticipations d’inflation à un an aux Etats-Unis, ainsi que les inquiétudes liées à la nouvelle administration, ont entraîné une hausse des rendements. Le marché du crédit américain a reculé, notamment le segment investment grade.
Mais malgré l’élargissement observé la semaine dernière, les spreads par rapport aux bons du Trésor restent serrés et les perspectives de baisses d’impôts et de déréglementation ont soutenu les émissions d’obligations d’entreprise. La hausse des rendements souverains américains et les spéculations incessantes autour des droits de douane ont permis au dollar de poursuivre sa progression, au détriment des cours de l’or et du pétrole.