Tous les yeux sont rivés sur la Fed

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

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Le marché hésite quant à l’ampleur de la baisse des taux de la Fed. Mario Draghi conseille à l’Europe d’investir, sous peine de subir une lente agonie. L’extraction d’or et les transactions bancaires illustrent notre thème des fusions-acquisitions.

La semaine dernière, les bourses américaines sont restées suspendues aux spéculations concernant l’ampleur de la prochaine baisse des taux de la Fed. Alors que le rapport sur l’inflation du mois d’août semblait renforcer les arguments en faveur d’une réduction de 25 pb, des acteurs de plus en plus nombreux anticipent un assouplissement de 50 pb. 

Un net rebond des grandes entreprises défensives a permis au S&P 500 de gagner 4,1% (en dollars), tandis que l’espoir d’une baisse des taux significative propulsait le Russell 2000 à la hausse de 4,4% (en dollars), malgré une enquête reflétant une forte chute de l’optimisme des petites entreprises aux Etats-Unis. 

Alors que l’assouplissement monétaire de la BCE était largement anticipé, le Stoxx Euro 600 a de son côté progressé de 1,9% (en euros) au cours d’une semaine relativement pauvre en indicateurs. 

Les bons du Trésor américain sont restés plutôt volatils, les investisseurs peinant à anticiper le rythme et l’ampleur des baisses de taux de la Fed. Mais les rendements des emprunts d’Etat à court terme ont fortement chuté en fin de semaine, alors que l’espoir d’un assouplissement de 50 pb grandissait et que les consommateurs revoyaient à la baisse leurs anticipations d’inflation annuelle (après la chute des cours du pétrole). La perspective d’une baisse des taux de 50 pb a poussé les cours de l’or (en dollars) vers de nouveaux sommets.

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