Retour à la normale?

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

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L’invasion de la Russie par l’Ukraine accroît l’incertitude géopolitique. Les yeux se tournent vers Jackson Hole après des indicateurs américains favorables aux actions.

Les actions ont connu une semaine faste, le S&P 500 affichant sa meilleure performance hebdomadaire depuis novembre 2023, sur fond d’indicateurs suggérant que les Etats-Unis éviteront la récession et de reflux significatif de la volatilité. L’accalmie sur le front de l’inflation a nettement renforcé la probabilité d’une baisse des taux de la Réserve fédérale en septembre, sans pour autant laisser espérer un assouplissement de 50 pb.

La solidité des ventes de détail et les bons résultats d’un grand détaillant ont reflété une demande qui se tient bien, dans le sillage de la baisse des prix. Ces indicateurs ont été bien accueillis, l’indice S&P 500 gagnant près de 4%i (en dollars) au cours de la semaine, tandis que le Nasdaq s’adjugeait 5,3%ii (en dollars). Du côté des obligations, les rendements souverains américains à 10 ans ont perdu 5 pb à 3,89%.

Au Royaume-Uni, l’inflation a surpris à la baisse en juillet, suggérant la possibilité de deux nouvelles baisses des taux de la Banque d’Angleterre cette année. En Asie, le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a pris les marchés de court en annonçant qu’il quitterait la présidence du Parti libéral-démocrate au pouvoir en septembre, donnant ainsi le coup d’envoi de la course à sa succession. Le yen a perdu 1% durant la semaine, ce qui a déclenché un rallye de 7,8% des actions japonaises.

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