Tout dépendra de la croissance

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

1 minute de lecture

L’inflation et les ventes de détail aux Etats-Unis seront au centre de l’attention. Les commentaires de la BoJ ramènent le calme sur les marchés. Mais l’incertitude et la volatilité devraient persister.

La semaine a été mouvementée pour les actifs risqués: après le plongeon initial, les investisseurs ont retrouvé leurs esprits et la chasse aux bonnes affaires a permis au S&P 500 de clôturer sur une note stable. Plutôt rassurantes, l’activité des services et les demandes hebdomadaires d’allocations chômage ont apaisé les craintes de récession aux Etats-Unis. 

La Banque du Japon a ramené le calme en s’engageant à ne pas relever ses taux tant que les marchés seraient instables: après s’être effondré de plus de 12% lundi, le Topix a limité ses pertes à 2,1% (en yens), grâce à un rebond notable du secteur bancaire. Les commentaires de la BoJ ont freiné la hausse du yen, tandis que le franc suisse – traditionnellement considéré comme une valeur défensive – a cédé une partie de ses gains face à l’euro et au dollar. 

Sur le front obligataire, l’adjudication décevante des obligations du Trésor à dix ans et le recul des anticipations d’assouplissement monétaire ont poussé les rendements souverains américains à la hausse. Les crédits investment grade ont également souffert aux Etats-Unis. En revanche, les obligations de qualité inférieure ont terminé en hausse et les spreads se sont resserrés.

A lire aussi...