Le S&P 500 a progressé de 0,9% la semaine dernière (en dollars), le tassement des prix à la consommation en juin ayant ouvert la voie à une première baisse des taux de la Fed (probablement en septembre). Pour le deuxième trimestre, les grandes banques ont publié des résultats mitigés, mais globalement conformes aux attentes. La perspective d’une baisse des taux a incité les investisseurs à réduire leurs positions dans les géants de la technologie et à cibler les secteurs jusqu’à présent à la traîne, y compris les petites capitalisations, le Russell 2000 gagnant 6,0% (en dollars) au cours de la semaine.
La paralysie politique dans l’Hexagone a freiné l’indice français du CAC 40 la semaine dernière, mais au Royaume-Uni, les chiffres de la croissance et le programme économique du Parti travailliste (plus de logements et d’infrastructures) ont permis aux actions britanniques de connaître une nouvelle semaine faste, le FTSE 250 s’inscrivant en hausse de 2% (en livres).
Les bons du Trésor américain se sont quant à eux redressés grâce aux chiffres de l’inflation, les rendements chutant encore plus fortement en Europe. Les obligations d’entreprise se sont également bien comportées, avec une baisse notable des spreads dans le haut rendement américain.
La livre a poursuivi son ascension, tandis que le yen se redressait par rapport au dollar (probablement grâce à une intervention opportune des autorités), et la baisse des rendements américains a favorisé l’or.