La semaine d’après

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

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Les candidats à la présidence des Etats-Unis s’affrontent. L’action de l’UE contre la France et d’autres pays pour déficit excessif ajoute à l’incertitude. L’afflux de fonds ciblant les actions rend le marché vulnérable aux déceptions.

Le S&P 500 a enregistré un gain hebdomadaire de 0,6%, tandis que le Nasdaq restait pratiquement stable. Mais à y regarder de plus près, la performance du S&P 500 a reposé sur une poignée de titres liés à l’intelligence artificielle (IA) et les indices ont souffert du plongeon du premier fabricant de puces pour l’IA en toute fin de semaine. 

Malgré les craintes suscitées par les élections législatives françaises, le Stoxx Europe 600 a fait légèrement mieux que le S&P 500, progressant de 0,8% (en euros) grâce aux actions françaises et britanniques. Les rendements des bons du Trésor américain ont progressé en fin de semaine, sur fond d’ajustement du calendrier de baisse des taux de la Fed. 

Les rendements obligataires européens ont également gagné du terrain, bien que les spreads entre les emprunts d’Etat français et allemands à long terme se soient quelque peu resserrés. La baisse des taux de la Banque nationale suisse (BNS) a mis un terme à la hausse du franc suisse par rapport à l’euro, tandis que le dollar résistait globalement plutôt bien face à ses pairs.

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