Il est temps de réévaluer la situation

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

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Faible marge budgétaire avant les élections au Royaume-Uni. L’inflation sous-jacente américaine au centre de l’attention. Persistance des risques géopolitiques, sur fond d’affirmation de la Chine.

Les marchés boursiers américains ont souffert, l’enthousiasme suscité par les résultats exceptionnels du principal fabricant mondial de puces liées à l’intelligence artificielle ayant été rapidement éclipsé par les inquiétudes concernant le calendrier de baisse des taux de la Fed. De fait, les indicateurs relatifs à l’activité économique et à l’emploi continuent de refléter une économie américaine qui résiste bien. Le S&P 500 a très légèrement progressé grâce aux valeurs technologiques (+0,05% en dollars) alors que les petites capitalisations souffraient de la hausse des rendements obligataires, le compte-rendu du FOMC témoignant de l’incertitude de la Fed quant à l’évolution de l’inflation. Les petites capitalisations européennes ont mieux résisté. Des prises de bénéfices ont été observées en Asie après les fortes hausses des indices chinois et hongkongais depuis la mi-avril. Les rendements obligataires se sont envolés au Royaume-Uni (après la convocation surprise d’élections générales), tandis que le 10 ans japonais atteignait son plus haut niveau en 11 ans (1%), sur fond d’attentes croissantes d’un resserrement de la politique monétaire. Le yen a néanmoins continué à faiblir par rapport au dollar. Parallèlement à un recul de l’or dû à la modération des acheteurs chinois, les matières premières telles que le pétrole et le cuivre ont également perdu du terrain.

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