Ne pas brûler les étapes

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

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Probable baisse des taux de la BCE; la Fed surveille les chiffres de l’emploi. Résultats électoraux historiques en Afrique du Sud et au Mexique. Prolongation des baisses de production de l’Opep+ jusqu’en 2025.

Le mois de mai s’est avéré décevant pour les actions américaines, la Fed restant vague quant aux perspectives d’assouplissement monétaire. Le niveau de l’inflation n’a guère surpris, mais le mauvais accueil réservé aux adjudications de bons du Trésor a pesé sur le sentiment, y compris en Europe. Plus élevée qu’anticipé, l’inflation de mai a aussi plombé les marchés européens, malgré l’espoir d’une baisse des taux de la BCE cette semaine. Les actifs risqués ont néanmoins progressé en mai, l’indice S&P500 gagnant près de 5% et le Stoxx Europe 600 3,5% (en devises locales). Des divergences notables ont été observées parmi les emprunts d’Etat: les bons du Trésor américain se sont redressés tandis que la perspective d’une baisse des taux s’éloignait, les Bunds ont subi une correction et le mois s’est achevé sur la dégradation de la note souveraine de la France par S&P. Sur le marché obligataire nippon, le rendement du dix ans – habituellement calme – a fortement augmenté, le marché anticipant des hausses de taux de la Banque du Japon destinées à stabiliser le yen, même si la vigueur du dollar par rapport au yen et à d’autres devises s’est atténuée en fin de mois. Le pétrole a chuté sur fond d’offre excédentaire, tandis que les cours de l’or progressaient légèrement en mai.

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