L’Europe bascule à droite

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

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Après l’échec aux élections européennes, Emmanuel Macron convoque des élections anticipées. Les regards se tournent vers l’IPC américain et la réunion de la Fed. L’Opep met un terme à ses réductions volontaires de production.

Les indices boursiers américains ont gagné du terrain la semaine dernière malgré des indicateurs mitigés (accès de faiblesse de l’activité manufacturière, créations d’emplois qui se tiennent toujours bien). Mais la hausse de 1,4% (en dollars) du S&P 500 est due en grande partie à l’envolée du cours boursier d’un unique fabricant de microprocesseurs américain, dont le titre pourrait encore progresser après l’annonce d’un fractionnement d’actions. En revanche, la forte volatilité des rendements obligataires a plombé l’indice Russell 2000 des petites capitalisations, qui a perdu 2,1% (en dollars). De l’autre côté de l’Atlantique, les valeurs technologiques ont également soutenu le Stoxx Europe 600, en hausse de 1,1% (en euros). Si les rendements souverains en euros ont légèrement baissé, la volatilité intrajournalière a été significative, la baisse des taux de la BCE – clairement annoncée – s’accompagnant d’un relèvement des prévisions d’inflation et de croissance de la banque centrale et de la suppression de toute référence explicite à un nouvel assouplissement monétaire. Ailleurs, les résultats décevants du gouvernement sortant aux élections législatives indiennes n’ont pas empêché l’indice Sensex d’atteindre un nouveau record, dans un contexte volatil. L’euro a perdu du terrain face au dollar et au franc suisse, tandis que la hausse des rendements américains pénalisait l’or.

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