Tout ce qui brille n’est pas d’or

César Pérez Ruiz, Pictet Wealth Management

1 minute de lecture

Alors que les marchés se réjouissent du message conciliant de Jerome Powell, le métal jaune progresse après la montée des tensions au Moyen-Orient, et le dollar recule.

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a prononcé un discours très conciliant vendredi dernier à Jackson Hole. De fait, il a confirmé que la Fed se préparait à abaisser ses taux en septembre, les risques associés à un regain d’inflation ayant diminué. Ce message a enthousiasmé les marchés, le S&P500 gagnant 1,5% (en dollars) sur la semaine tandis que l’indice S&P SmallCap 600 avançait de 3% (en dollars), sur fond de rallye généralisé. Dans le même temps, les rendements souverains à 2 et 10 ans perdaient respectivement 15 et 8 pb.

Le dollar a été la principale victime de la semaine, clôturant à 1,12 par rapport à l’euro. Soutenu par la faiblesse du billet vert et la demande de valeurs refuges, l’or a établi un nouveau record avant de clôturer à 2521 dollars. Le billet vert a plus reculé par rapport aux devises à faible rendement qu’à celles à rendement élevé telles que le peso mexicain, plombé par les craintes des investisseurs concernant un projet de réforme judiciaire.

Au plan politique, Kamala Harris, qui a levé plus de 500 millions de dollars depuis son entrée en campagne, a officiellement accepté l’investiture du Parti démocrate pour l’élection présidentielle. De son côté, Robert Kennedy Jr a jeté l’éponge pour soutenir la candidature du républicain Donald Trump, ce qui pourrait rendre le scrutin plus indécis. En Chine, les autorités ont suspendu le système d’approbation de nouvelles aciéries en réponse aux surcapacités et à la faiblesse de la demande.

A lire aussi...