Porté par les semiconducteurs, Nvidia revient tester une oblique baissière

Le Nasdaq 100 a fortement rebondi depuis le début de la semaine, porté en premier lieu par les semi-conducteurs, le titre Nvidia, troisième capitalisation boursière de l’indice, ayant bondi de 10% ces deux derniers jours. D’autres mastodontes technologiques comme Microsoft et Amazon ont également contribué au rebond du Nasdaq 100, tandis qu’Apple et Alphabet peinent à rebondir.

Le Nasdaq 100 revient ainsi tester une oblique baissière de court terme importante passant par les sommets de début juillet et fin août. Un dépassement de ce seuil permettrait d’éclaircir les perspectives de court terme et la prochaine résistance majeure à surveiller serait le record de juillet à environ 20’700 points.

L’oblique haussière passant par les creux de début août et début septembre sera également à surveiller en cas de regain d’aversion au risque. Un repli sous cette oblique serait un signe de faiblesse de la part des acheteurs et renforcerait le scénario d’une correction plus importante de l’indice.

Graphique journalier du cours du Nasdaq 100 - niveaux clés

Vers une stabilisation du Nasdaq 100 en attendant la Fed la semaine prochaine

Le marché boursier pourrait toutefois se stabiliser à très court terme en attendant la décision de taux de la Fed mercredi prochain (18 septembre). La banque centrale américaine devra vraisemblablement se montrer dovish d’une certaine façon pour espérer une poursuite du rebond du Nasdaq 100, comme par exemple en abaissant ses taux de 50 points de base, ou en revoyant drastiquement à la baisse ses prévisions de taux pour les années à venir.

Les nouvelles prévisions économiques du Comité de la Fed seront également scrutées, en particulier les nouvelles prévisions de taux de chômage, car elles permettront de savoir quelle dégradation supplémentaire de l’emploi les autorités monétaires américaines sont prêtes à tolérer. Concrètement, une hausse de ces prévisions par rapport au taux de chômage actuel (4,2%) augmenterait le risque de récession, ce qui serait néfaste pour les actifs risqués.