Un retour équivoque vers la normalité

Didier Saint-Georges, Carmignac

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La sortie de «l’anomalie» de 2020 justifie que la valorisation des secteurs excessivement pénalisés pendant la crise se normalise rapidement.

La sortie de «l’anomalie» de 2020 justifie que la valorisation des secteurs excessivement pénalisés pendant la crise se normalise rapidement. Mais au-delà de cet ajustement, il faut garder à l’esprit que c’est la croissance bénéficiaire à long terme des entreprises qui demeure le juge de paix de la performance boursière. Or, comme nous l’indiquions dans notre Note d’octobre dernier («Ce que change 2020»), dans un environnement de taux d’intérêt maintenus à des niveaux très bas, d’activité économique globale encore restreinte, et de déséquilibres macro-économiques aggravés, cette croissance va demeurer structurellement rare et fragile. C’est pourquoi nos portefeuilles globaux continuent de s’appuyer sur quatre lignes de forces «antifragiles»: les actions d’entreprises à croissance visible, la Chine et sa zone d’influence, les acteurs gagnants de la transition énergétique, et les mines d’or.

«Le redémarrage économique, pour spectaculaire qu’il soit, mettra longtemps à réparer le dommage colossal infligé en 2020 à l’économie», estime Didier Saint-Georges. «Le monde émergent présente le double avantage d’un redémarrage économique plus rapide et d’une position enviable dans les secteurs de croissance»

Notre vision des marchés
  • Si la situation s’éclaircit pour les marchés, le retour vers la normalité pourrait s’avérer paradoxalement plus complexe qu’il n’y paraît.
  • Le redémarrage économique mettra longtemps à réparer les dommages causés en 2020 à une économie déjà en faible croissance structurelle.
  • L’engagement continu des banques centrales pourrait remettre en cause la valeur des monnaies, en particulier celle du dollar.
Notre stratégie d’investissement
  • Maintien de nos convictions pour les entreprises bénéficiant d’une croissance visible et de qualité, ainsi que pour les acteurs de la transition énergétique.
  • Préférence pour la Chine et sa zone d’influence.
  • Maintien d’une allocation significative aux mines d’or.

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