Les engagements à atteindre le zéro émission nette font la une de l’actualité, après la récente promesse du Président Joe Biden de réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis d’ici à 2030. Au total, 58 pays, qui représentent 54% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ont communiqué un objectif de zéro émission nette. De nouvelles annonces sont par ailleurs attendues avant la COP26 en novembre. L’ambition de parvenir à zéro émission nette d’ici à 2050 est une bonne chose. Sa concrétisation est toutefois une véritable gageure qui imposera d’accomplir des progrès décisifs en matière de technologies climatiques. Alors que 73% des émissions mondiales proviennent du secteur de l’énergie, une refonte de l’ensemble du bouquet énergétique sera une pièce maîtresse du puzzle. Notre dernière publication intitulée «Atteindre le zéro émission nette: la trajectoire vers la neutralité carbone» examine les conséquences sur l’investissement dans les différents secteurs. Une connaissance approfondie des répercussions de la vague de réformes à venir sur les flux de trésorerie et les valorisations devrait être une composante essentielle de toute décision d’investissement aujourd’hui.