La pandémie que nous subissons actuellement menace bien évidemment la santé de chacun mais malmène également notre organisation, notre économie et plus globalement notre société. Du jour au lendemain, les individus et les organisations ont dû s’organiser et s’adapter à de nombreux changements qui sont venus bouleverser notre quotidien. La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 a révélé la fragilité de nombreuses entreprises: selon la CCIF Suisse, 32% des membres estiment que leur entreprise est menacée. La numérisation s’est imposée pour la survie des entreprises. En effet, au fur et à mesure de l’évolution de la pandémie, le digital s’est imposé comme un canal primordial. J’ai d’ailleurs entendu cette semaine que pour certain être privé de connexion Internet est aujourd’hui plus angoissant qu’être infecté par le COVID-19…

Ces derniers mois nous ont donc obligé à effectuer des changements majeurs, notamment en intégrant les nouvelles technologies dans nos actions quotidiennes. Selon un sondage mené par Christophe Reymond, 50% des sondés estiment que la crise a eu un impact sur la digitalisation de leur entreprise. Plus que jamais, dans un contexte de survie, l’adaptation est nécessaire. La crise que nous subissons appuie le besoin en nouvelles compétences et notamment en compétences technologiques avec une digitalisation plus forte que jamais dans les entreprises.

L’enjeu de la formation est majeur et cette période inédite est une opportunité d’acquérir de nouvelles compétences sur les nouvelles technologies qui ne cessent de remplir l’actualité. En témoigne le cours historique qu’a atteint le Bitcoin ces derniers jours. Selon le «Global Blockchain Survey» publié par Deloitte, en 2020, un nombre croissant de dirigeants ont affirmé qu'ils considèrent la technologie blockchain comme une des cinq premières priorités stratégiques: 55% des répondants (contre 43% en 2018) considèrent la blockchain comme une priorité absolue. C’est donc sans aucun doute que cette technologie sera un vecteur important pour la création d’emploi. Reste à choisir comment se former à ces nouvelles technologies.

Certains vont préférer un format de cours classique et vont y dédier le temps nécessaire, alors que d'autres vont privilégier un format en ligne plus court et plus facile à intégrer dans des journées déjà bien remplies. Podcast, e-learning ou cours en présentiel tous les formats existent aujourd’hui pour s’informer et se former à la technologie blockchain. 

Le podcast est un format idéal pour débuter, facile à écouter n'importe où. Il demande peu d’engagement. Il existe une richesse des uses cases présentés et l’intervention d’expert et partage d’expérience est très enrichissante. C’est ce que propose notamment Point Zero avec ses podcasts «So Blockchain» qui donnent la parole à ceux qui font bouger la Suisse dans l’écosystème blockchain. Pour une version des podcasts en anglais il y aussi le podcast de la Crypto Valley Association, animé par Sheraz Ahmed, qui réunit les leaders de l'industrie pour qu'ils expriment leur point de vue sur l'environnement qui évolue rapidement.

Quant au e-learning le format se rapproche plus du cours traditionnel mais reste très flexible. C’est le format que propose Wecan Accelerate pour se former aux fondamentaux de la crypto-monnaie Diem, anciennement Libra dont la formation sera très prochainement disponible en ligne. Enfin, certains préfèrent encore la méthode traditionnelle qui permet un accompagnement plus complet et un suivi personnalisé. On peut notamment citer comme exemple pour se former à la blockchain, aux cryptomonnaies et à la tokenisation le cycle certifiant en stratégie blockchain proposé par CREA Genève.