L’alliance CDU/CSU, menée par Friedrich Merz, a obtenu 28,6% des voix et 209 sièges. Merz se présente avec un mandat clair pour changer l’orientation politique du pays et ambitionne de former un gouvernement avant Pâques, marquant ainsi un tournant décisif dans le paysage politique allemand.

Le scrutin a également mis en lumière une percée historique de l’extrême droite, avec l’AfD enregistrant 20,8% des suffrages, alors que le SPD, qui ne parvient qu’à 16,4%, voit son électorat se réduire de manière significative. Par ailleurs, le parti libéral FDP ne franchit pas le seuil des 5%, ce qui entraîne son exclusion du Bundestag et conduit son chef, Christian Lindner, à annoncer son retrait de la vie politique. Ces résultats fragmentent davantage le paysage parlementaire, rendant la formation d’une coalition stable plus complexe.

Du point de vue des marchés financiers, la réaction initiale est globalement positive. Les contrats à terme sur le DAX progressent de plus de 1%, tandis que l’euro s’apprécie de 0,5%, avec l’EUR/USD remontant au-dessus de 1,05 et l’EUR/CHF se maintenant autour de 0,94. En parallèle, les contrats à terme sur les bunds enregistrent une légère baisse, signe que le scrutin n’a pas produit de secousses majeures sur le marché obligataire. Cependant, malgré ces signaux positifs à court terme, la route vers une politique fiscale plus souple demeure semée d’embûches. Le fait que les partis traditionnels.