USA: les inscriptions au chômage au plus haut depuis août

AWP

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Entre le 4 et le 10 octobre, 898’000 nouvelles personnes ont demandé une allocation, contre 845'000 la semaine précédente.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis sont reparties à la hausse la semaine passée, de manière inattendue, montrant la fragilité de la reprise économique, quand l’adoption d’un nouveau plan de relance semble incertaine, à trois semaines de l’élection présidentielle.

Entre le 4 et le 10 octobre, 898’000 personnes ont pointé au chômage, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail. C’est le plus haut niveau depuis août, ce qui montre que le marché du travail a du mal à se relever des dégâts causés par la pandémie de coronavirus. La semaine précédente, ils étaient 845’000, un chiffre revu à la hausse.

Le nombre d’Américains au chômage, publié avec une semaine de décalage, est en baisse: ils étaient 10 millions entre le 27 septembre et le 3 octobre contre 11,2 millions la semaine précédente, selon des données révisées en hausse.

Au total, ce sont un peu plus de 25 millions de personnes qui sont inscrites pour toucher une aide parce qu’elles sont au chômage, si l’on ajoute ceux qui ont perdu leur emploi ou vu leurs revenus chuter mais ne peuvent pas toucher d’allocation chômage.

L’aide supplémentaire de 600 dollars par semaine, décidée par le gouvernement face à la pandémie de COVID-19, s’est arrêtée fin juillet, et, depuis, c’est une assistance au montant minoré qui est versée aux Américains, pour partie par chaque Etat fédéré, et l’autre par le gouvernement fédéral.

Sur les 50 Etats, 45 seulement ont accepté de mettre la main à la poche, les habitants des cinq autres ne touchent donc pas cette aide spéciale.

L’administration Trump et les démocrates du Congrès discutent depuis trois mois pour tenter d’adopter un nouveau plan de soutien à l’économie, qui comprendrait un paquet de nouvelles mesures pour les chômeurs.

Mais les négociations sont dans l’impasse, les deux parties ne parvenant pas à s’entendre sur le montant total et sur certaines priorités. Les chances de voir un accord se nouer avant l’élection présidentielle du 3 novembre sont devenues très faibles.

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