Sur le LME, la tonne de cuivre s’échangeait vers 17h45 pour 8346 dollars, contre 8240,50 dollars en fin de la semaine précédente.
Le prix du cuivre s’est renforcé sur la semaine, le métal profitant toujours du fort essor de la demande «verte», ses propriétés faisant du cuivre un métal clé pour la transition écologique.
La hausse est à première vue surprenante «au vu de l’actualité économique plutôt morose», souligne Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank, qui évoque notamment des indices PMI décevants en zone euro, au Royaume-Uni, et même aux Etats-Unis, «tandis que la crise immobilière en Chine est restée à la une des journaux».
Mais la demande de cuivre sur le long terme reste bien soutenue «en raison de la transformation du secteur énergétique et de la tendance vers les véhicules électriques», note-t-elle.
Les propriétés du cuivre, en particulier sa forte conductivité, en font en effet un métal clé pour la transition écologique, intervenant justement dans la composition des batteries de véhicules électriques.
La demande «pourrait croître beaucoup plus rapidement que l’offre à moyen terme», poursuit Mme Lambrecht, poussant les prix vers le haut.
A plus court terme cependant, il est encore trop tôt pour parler de véritable «reprise» des prix du cuivre selon l’analyste, le métal restant très sensible à la santé économique de la Chine, le plus gros pays consommateur de métaux industriels au monde.
Sur le LME, la tonne de cuivre s’échangeait vers 15H45 GMT (17H45 à Paris) pour 8346 dollars, contre 8240,50 dollars en fin de la semaine précédente.
Le cacao a encore flambé sur la semaine jusqu’à un nouveau sommet à Londres, poussé par des approvisionnements serrés des régions productrices en raison de maladies et d’El Niño.
Vendredi, le cacao à Londres a même culminé à 2758 livres sterling, un prix record enregistré depuis le début du contrat en 1989 et qui dépasse donc les précédents sommets atteints pendant la guerre civile en Côte d’Ivoire.
Le retour d’El Niño soutient les prix du cacao, «car ce phénomène météorologique a tendance à apporter des conditions chaudes et sèches en Afrique de l’Ouest» affectant la production, explique Aneeka Gupta, analyste chez WisdomTree.
«La culture du cacao est concentrée en Afrique, où elle représente environ 70% de la production», précise-t-elle.
En parallèle, «cette année, les agriculteurs de Côte d’Ivoire, du Ghana et du Nigeria ont signalé des signes de la maladie des cabosses noires, qui provoque le noircissement et la pourriture des cabosses de cacao, réduisant l’offre sur le marché, explique l’analyste.
A Londres, la tonne de cacao pour livraison en mars 2024 valait 2750 livres sterling vendredi, contre 2676 livres sterling vendredi dernier en fin de séance.
A New York, la tonne pour livraison en décembre 2023 valait dans le même temps 3462 dollars, contre 3449 dollars vendredi dernier.
Le cours de l’or s’est maintenu sur la semaine, les investisseurs scrutant la réunion annuelle des banquiers centraux aux Etats-Unis à Jackson Hole.
Les investisseurs surveillent cette réunion «pour obtenir des indices sur les futures mesures de politique monétaire», explique Craig Erlam, d’Oanda.
«Étant donné que l’or a été contraint à la baisse par la perspective de taux d’intérêt plus élevés pendant plus longtemps, il faudrait probablement tenter de calmer cette spéculation pour déclencher une reprise significative», affirme M. Erlam.
La Réserve fédérale américaine (Fed) est prête à «relever encore ses taux d’intérêt si nécessaire» et «maintiendra une politique monétaire restrictive» jusqu’à ce que l’inflation s’oriente durablement vers la cible de 2%, a affirmé vendredi son président, Jerome Powell.
L’once d’or s’échangeait pour 1907,97 dollars, contre 1889,31 dollars le vendredi précédent en fin de la séance.