Les entreprises suisses préparées à la reprise

AWP

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Dans 91% des sociétés sondées, des mesures ont été prises pour endiguer le recul d’activité, notamment des réduction de coût.

Les directeurs financiers suisses sont plus pessimistes que jamais face aux conséquences économiques du coronavirus, selon une étude du cabinet de conseil Deloitte. Mais les entreprises helvétiques semblent mieux armées que celles des pays voisins pour redémarrer rapidement.

Le moral des directeurs financiers (CFO) est au plus bas, à en croire le dernier sondage semestriel de Deloitte publié lundi. Quelque 97% des responsables interrogés après la mi-mars - soit après les annonces par le Conseil fédéral des mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19 - tablent sur une évolution négative de l’économie ces 12 prochains mois.

Ils sont même 41% à tabler sur une évolution «fortement négative». Une majorité (67%) des sondés s’attend à un recul du chiffre d’affaires et 52% à une baisse des effectifs.

Concernant l’évolution conjoncturelle, les CFO suisses sont un peu plus optimistes que leurs voisins. Ils sont 89% à prévoir une récession dans le pays ces deux prochaines années, contre 96% aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et 93% dans la zone euro.

Les entreprises suisses semblent bien armées pour rebondir après la fin de la crise, a estimé l’économiste en chef de Deloitte Suisse, Michael Grampp. Les finances publiques saines et l’optimisation permanente des sociétés en raison de la cherté du franc devraient permettre aux entreprises helvétiques de mieux résister, même si la durée de la crise représente une grande incertitude.

Dans 91% des sociétés sondées, des mesures ont été prises pour endiguer le recul d’activité, notamment des réduction de coût.

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