Le bénéfice net de Pargesa en chute sur 9 mois en raison du virus

AWP

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Le produit d’exploitation a progressé de 5,5% à 4,67 milliards de francs, mais les charges ont parallèlement enflé de 7,3% à 4,43 milliards entre janvier et fin septembre.

La société de participations genevoise Pargesa a vu sa rentabilité nette fortement impactée par les conséquences économiques du coronavirus sur les neuf premiers mois de l’année, a-t-elle annoncé mercredi.

Le produit d’exploitation a certes progressé de 5,5% à 4,67 milliards de francs, mais les charges ont parallèlement enflé de 7,3% à 4,43 milliards entre janvier et fin septembre, a précisé Pargesa dans son rapport d’étapes.

Alors que le résultat opérationnel est ressorti à 232,0 millions de francs, en chute de 24,1% sur un an, le groupe a vu les revenus issus des dividendes et des intérêts sur les investissements fondre de 45,9% à 278,4 millions. Les autres résultats financiers se sont quant à eux révélés négatifs à hauteur de 19,1 millions, contre des apports positifs de 16,4 millions sur les neuf premiers mois de 2019.

Le bénéfice net revenant aux actionnaires du groupe s’est du coup réduit à 186,0 millions de francs, en forte baisse de 41,2%.

«Le résultat depuis le début de l’année 2020 est notamment affecté par le recul des dividendes nets des sociétés non consolidées, dont certaines ont revu leur politique de dividende à la baisse dans un environnement économique et financier marqué par les incertitudes liées aux conséquences de la pandémie de COVID-19», a précisé Pargesa.

L’actif net de la société a par ailleurs diminué de 23,5% à 8,4 milliards de francs. Ce repli est dû en partie aux conséquences du coronavirus et de la cession d’actions GBL dans le cadre de l’offre publique d’échange de Parjointco Switzerland portant sur toutes les actions au porteur de Pargesa.

En septembre, l’assemblée générale extraordinaire de la société de participations avait accepté la fusion entre Pargesa et Parjointco Switzerland.

Pargesa a déposé une demande de décotation de la Bourse suisse. Le retrait interviendra au plus tard lors de l’inscription de la fusion au registre du commerce de Genève.

Cette dernière détient, via GBL, des participations dans Imerys (54,6%), SGS (18,9%), Pernod Ricard (7,6%), Lafargeholcim (7,6%) ou encore Adidas (6,8%).

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