La livre et le dollar calmes avant une semaine d’indicateurs

AWP

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Vers 20h30, la devise britannique est pratiquement stable avançant de 0,02% à 1,2631 dollar, et grignote 0,08% par rapport à la monnaie unique européenne, à 85,32 pence pour un euro.

La livre et le dollar évoluaient peu lundi, les investisseurs restant prudents avant une avalanche de données économiques britanniques cette semaine et un indicateur d’inflation mardi aux Etats-Unis, tandis que le bitcoin flirtait avec la barre des 50’000 dollars.

Vers 19H30 GMT, la devise britannique était pratiquement stable avançant de 0,02% à 1,2631 dollar, et grignotait 0,08% par rapport à la monnaie unique européenne, à 85,32 pence pour un euro. Le dollar grappillait 0,06% par rapport à l’euro à 1,0777 dollar.

«Le calme de la semaine dernière sur le marché des changes s’est étendu à lundi alors que nombreux acteurs du marché célèbrent le nouvel an lunaire» en Chine, a noté George Vessey de Convera Financial Services.

La série d’indicateurs britanniques attendus cette semaine (le chômage pour février mardi, l’inflation en janvier mercredi, le PIB pour décembre...) devrait permettre aux investisseurs de réévaluer leurs attentes de baisse de taux par la Banque d’Angleterre, estiment les analystes de MUFG.

Des communications récentes des banques centrales américaine, européenne et britannique avaient semblé «indiquer que la BoE est plus loin que les autres de réduire ses taux», précisent-ils. Et pas avant mai ou juin.

Confrontée à une inflation persistante -remontée à 4,0% sur un an en décembre- la Bank of England a rappelé à de multiples reprises aux investisseurs que sa lutte pour un retour à sa cible de 2% n’était pas encore terminée.

Les investisseurs attendent également l’indice des prix à la consommation CPI pour janvier aux Etats-Unis, dont la publication est prévue mardi.

Les analystes misent sur un ralentissement de l’indice des prix à la consommation à +0,2% en janvier contre +0,3% et sur douze mois, à +2,9% contre +3,4%.

«Un chiffre inférieur à 3% stimulera probablement l’appétit pour le risque» et renforcera l’idée d’une baisse des taux américains rapidement, a estimé George Vessey.

«Mais si nous constatons une surprise à la hausse, de nouvelles réévaluations bellicistes et des rendements américains plus élevés pourraient voir le dollar progresser à la hausse», a poursuivi l’analyste.

De son côté, le bitcoin prenait 3,57% à 49’846 dollars, effleurant le palier des 50’000 dollars.

Un peu plus tôt vers 17H30 GMT, l’actif numérique avait passé ce seuil culminant à 50’327 dollars, un nouveau plus haut depuis décembre 2021.

Il y a un mois, il avait déjà passé la barre des 49’000 dollars, dans la foulée de l’approbation par le gendarme des marchés américain, la SEC, d’un nouveau produit d’investissement, un fonds indiciel (ETF) en bitcoins qui suit directement le prix de la devise numérique.

Autre facteur en faveur de la vedette des monnaies numériques: en avril prochain, un évènement rare pourrait contribuer à diminuer la quantité de bitcoins en circulation et donc à accroître leur valeur.

Il s’agit du «halving»(«réduction de moitié» en anglais), un phénomène technique qui consiste en la division par deux de la récompense des «mineurs» de bitcoins (ceux qui contribuent à la création des chaînes de blocs) et qui se produit environ tous les quatre ans.

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