Le dollar à la peine, le peso mexicain chute après la présidentielle

AWP

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Vers 16h50, le billet vert cède du terrain vis-à-vis de la monnaie unique, qui s’apprécie de 0,24% à 1,0875 dollar pour un euro, tout comme face à la livre, qui remonte de 0,22% à 1,2770 dollar pour une livre.

Le dollar reculait lundi après la publication de chiffres d’activité manufacturière en-dessous des attentes aux Etats-Unis, tandis que le peso mexicain dérapait face aux perspectives de changements constitutionnels consécutifs à la victoire de la candidate de la gauche au pouvoir.

Vers 14H50 GMT (16H50 à Paris), le billet vert cédait du terrain vis-à-vis de la monnaie unique, qui s’appréciait de 0,24% à 1,0875 dollar pour un euro, tout comme face à la livre, qui remontait de 0,22% à 1,2770 dollar pour une livre.

Aux Etats-Unis, l’activité dans le secteur manufacturier s’est contractée «de façon plus sévère», et pour le deuxième mois d’affilée, note Jason Schenker, analyste chez Prestige Economics.

L’indice de la fédération professionnelle ISM affichait 48,7 en mai, là où les économistes prévoyaient 49,5, contre 49,2 en avril.

Un chiffre au-dessus de 50 signale une croissance, tandis qu’un chiffre inférieur à ce seuil indique une contraction.

Ce signe assombrissant le tableau de l’économie américaine a renforcé les paris de baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed).

Or des taux d’intérêt moins élevés affectent négativement le rendement de la devise, qui perd donc en attractivité auprès des investisseurs.

De son côté, le peso mexicain dévissait dans la foulée des résultats des élections présidentielles au Mexique, perdant 2,80% face à la devise américaine, à 17,50 pesos pour un dollar.

Elue lundi à la tête du pays, la candidate du parti de la gauche au pouvoir, Claudia Sheinbaum, scientifique de 61 ans et ex-maire de Mexico, s’est fixé pour mission de contenir le fléau du narcotrafic et la violence envers les femmes.

«La question est de savoir si le parti Morena a si bien réussi qu’il pourrait disposer d’une majorité qualifiée et tenter de poursuivre des politiques de réforme constitutionnelle non favorables au marché», ce qui inquiète les investisseurs, remarque Chris Turner, analyste chez ING.

Le marché attendait également la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.

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