La livre monte légèrement après les chiffres du marché du travail au Royaume-Uni

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Vers 13h10, la devise britannique prend 0,15% au billet vert, à 1,3080 dollar, et avance de 0,21% face à la monnaie européenne, à 83,35 pence pour un euro.

La livre progresse quelque peu mardi après des chiffres montrant que le marché du travail britannique se détend, mais moins vite que prévu, ce qui pourrait inciter la Banque d’Angleterre (BoE) à hésiter sur de futures baisses de son taux directeur.

Vers 13h10, la livre prend 0,15% au billet vert, à 1,3080 dollar, et avance de 0,21% face à la monnaie européenne, à 83,35 pence pour un euro.

Au Royaume-Uni, le taux de chômage a légèrement reculé sur les trois mois terminés en août, à 4% contre 4,1% à fin juillet, troisième diminution d’affilée, selon les données de l’Office national des statistiques (ONS) publiées mardi.

«Le marché du travail a connu un trimestre solide», ce qui rend la devise britannique attractive, résume Kathleen Brooks, analyste chez XTB.

La force du marché de l’emploi pourrait rendre la Banque d’Angleterre «moins encline à lancer la deuxième partie de son cycle de baisse des taux», après une première coupe en août, pense Mahmoud Alkudsi, analyste de ADSS.

Le même rapport de l’ONS révèle pourtant que la croissance des salaires hors bonus a ralenti au Royaume-Uni sur la période, ce qui soutient l’hypothèse d’une nouvelle baisse des taux britanniques, selon d’autres analystes.

Mais «bien que la croissance des salaires ait ralenti», celle-ci est «toujours plus rapide que prévu, ce qui suggère que le rythme des baisses de taux de la BoE sera probablement relativement prudent. Nous n’en prévoyons qu’une ce trimestre pour l’instant», avance Jane Foley, analyste à Rabobank, interrogée par l’AFP.

Le marché a déjà largement intégré la probabilité d’un réduction de 0,25 point de pourcentage du taux directeur de la BoE lors de sa prochaine réunion du 7 novembre.

Les investisseurs restent par ailleurs davantage focalisés sur les chiffres de l’inflation en septembre au Royaume-Uni, attendus mercredi.

Jeudi, ce sera au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de rendre sa décision sur ses taux, les économistes misant sur une baisse d’un quart de point de pourcentage.

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