La Fed pourrait étendre ses rachats d’actifs pour aider l’économie

AWP

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Le comité monétaire de la Fed est déterminé à utiliser tous les outils disponibles, a précisé son vice-président Richard Clarida.

La Banque centrale américaine (Fed), qui assure régulièrement qu’elle se tient prête à déployer tous les outils nécessaires pour soutenir l’économie américaine, pourrait étendre son programme de rachats d’actifs dont les bons du Trésor, a dit lundi son vice-président Richard Clarida.

Le comité monétaire de la Fed, qui prend les décisions de politique monétaire de la Banque centrale, est «déterminé à utiliser tous les outils disponibles», a précisé Richard Clarida, y compris laisser les taux à zéro tant que nécessaire et réaliser des «rachats d’actifs à grande échelle».

La Banque centrale peut en effet racheter des obligations ou des bons du Trésor et des instruments financiers détenus par les banques commerciales afin d’éviter des perturbations sur le marché du repo, un outil essentiel de financement interbancaire. Le but est d’inciter les banques à continuer à prêter malgré le risque de voir les emprunts non remboursés et à se prêter de l’argent entre elles.

La Fed y a massivement recours depuis l’émergence de la pandémie en mars.

«Ces rachats d’actifs à grande échelle apportent un soutien substantiel à la reprise économique en soutenant le bon fonctionnement du marché et en favorisant des conditions financières accommodantes, soutenant ainsi le flux de crédit aux ménages et aux entreprises», a souligné M. Clarida, lors d’un discours prononcé dans le cadre d’une conférence virtuelle de la Brookings Institution.

Le vice-président de la Fed a précisé que le comité de politique monétaire avait, lors de sa dernière réunion, en novembre, «discuté (de leurs) achats d’actifs et du rôle essentiel qu’ils jouent dans le soutien de la reprise économique».

Les membres du comité ont prévu «de suivre les développements et d’évaluer comment nos achats d’actifs en cours peuvent le mieux soutenir la réalisation de nos objectifs d’emploi maximum et de stabilité des prix», avec une inflation de 2% par an, a-t-il ajouté.

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