Hôtellerie: les visiteurs autochtones ont limité les dégâts en août

AWP

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Les nuitées générées par des visiteurs indigènes, en hausse de 15,6%, ont atténué la désertion persistante des hôtes en provenance de l’étranger (-60,3%).

Le rétablissement graduel de l’hôtellerie helvétique a marqué le pas en août, accusant une contraction de sa fréquentation de 28,1% à 3,2 millions de nuitées en glissement annuel. Les nuitées générées par des visiteurs indigènes, en hausse de 15,6%, ont atténué la désertion persistante des hôtes en provenance de l’étranger (-60,3%), selon le compte-rendu périodique livré lundi par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Sur les huit premiers mois de l’année, le recul atteint encore 40,9% pour un total de 16,5 millions de nuitées. Les hôtes autochtones accusent en retard de 15,1% et les voyageurs internationaux de 61,7%.

Après un effondrement de 92,4% en avril, de 79,2% en mai et de 62% en juin, le repli des nuitées dans les hôtels du pays s’était limité en juillet à 26,4%. L’application mi-mars des premières mesures de confinement pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus avait induit une chute de 62,3%, sonnant le glas d’une réjouissante croissance de plus de 6% sur les deux premiers mois de l’année.

Le palmarès des pays de provenance en août trahit toujours les entraves au trafic intercontinental. La contribution des Etats-Unis, seconds du classement un an plus tôt, demeure divisée par près de quinze à moins de 20’000 nuitées. Les résidents allemands conservent leur première place, n’accusant qu’un recul de 14,5% à 387’594 nuitées.

Le désamour pour les destinations urbaines s’est confirmé, comme le montre une carte interactive (https://bit.ly/Sommertourismus_AWP) élaborée par AWP. Zurich affiche un retard de près de 70% sur sa fréquentation il y a un an, quand Genève accuse toujours plus de deux tiers.

Ascona à l’inverse a enregistré plus de 10% de nuitées en plus qu’en août 2019.

Les bons élèves côté romand sont à chercher du côté du Val de Ruz, qui affiche une embellie de près de 40% sur les mois cumulés de juin, juillet et août, ainsi que des communes franc-montagnardes du Noirmont, des Bois ou encore de Saignelégier. A l’exception de rares communes, le Bas-Valais fait figure de territoire sinistré.

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