Brexit: Michel Barnier croît encore à un accord

AWP

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«Je pense qu’un accord est possible, très difficile mais possible», a déclaré le négociateur en chef de l’UE pour la sortie du Royaume-Uni.

Le négociateur en chef de l’Union européenne pour le Brexit Michel Barnier a jugé mercredi qu’arriver à un accord de sortie avec Londres était «très difficile mais possible» malgré l’impasse de ces derniers jours, assurant que les «négociations techniques» continuent.

«Je pense qu’un accord est possible, très difficile mais possible», a-t-il déclaré à la chaîne britannique Sky News à la veille d’une rencontre avec le ministre britannique du Brexit Steve Barclay.

Les Européens ont donné jusqu’à la fin de la semaine au gouvernement britannique pour leur présenter un compromis acceptable et arriver à une séparation à l’amiable au 31 octobre.

De difficiles négociations se sont poursuivies mardi à Bruxelles sur la base d’un projet présenté la semaine dernière par Boris Johnson pour tenter de mettre fin au casse-tête de la frontière irlandaise. Le plan britannique a été rejeté en l’état par les Européens.

Les négociations n’ont pour l’instant pas permis de régler les points de désaccord et des sources britanniques ont jugé mardi un accord très improbable après un entretien téléphonique difficile entre Boris Johnson et Angela Merkel.

«La proposition du gouvernement britannique ne constitue pas une solution satisfaisante», a répété mercredi le commissaire européen en charge du budget, Günther Oettinger.

L’objectif est d’arriver à un compromis avant le sommet européen des 17 et 18 octobre. Faute d’accord le 19, une loi impose au Premier ministre Boris Johnson de demander un report de trois mois, bien qu’il ait promis un Brexit coûte que coûte le 31 octobre.

Selon plusieurs médias britanniques, le gouvernement compte convoquer une session extraordinaire du Parlement le 19 octobre quelle que soit l’issue du sommet européen. Ce serait la première fois que les députés siègent un samedi depuis la guerre des Malouines en 1982.

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