Addex prévoit de rattraper le retard accumulé en 2020

AWP

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Les frais de recherche et de développement se sont contractés de 2,1 millions de francs à 10,4 millions. Les frais généraux et d’administration par contre ont enflé de 765’000 francs à 5,7 millions.

Addex Therapeutics a ralenti sa combustion de liquités l’an dernier, le laboratoire genevois ayant rencontré des difficultés dans le recrutement de patients dans un contexte de crise sanitaire. Les frais de recherche et de développement se sont ainsi contractés de 2,1 millions de francs à 10,4 millions. Les frais généraux et d’administration par contre ont enflé de 765’000 francs à 5,7 millions.

Les revenus s’étant enrobés de 1,0 million à 3,9 millions sous l’effet d’un versement lié au partenariat conclu avec Indivior, la perte nette a été rabotée de près de 2 millions à 12,9 millions, indique la société plan-les-ouatienne jeudi dans un communiqué.

Le développeur de modulateurs allostériques prévoit de lancer sur les six premiers mois de 2021 pas moins de trois programmes cliniques, après avoir sensiblement étoffé sa trésorerie entre 2020 et les premiers mois de l’exercice en cours.

Aux 20,2 millions de dollars (18,7 millions de francs) de liquidités et équivalents disponibles fin décembre, sont venus s’ajouter 11,5 millions.

Addex a notamment agendé une étude de phase IIa sur l’ADX71149 contre l’épilépsie, en partenariat avec Janssen, une phase IIb/III sur le dipragurant contre la dyskinésie induite par le traitement contre la maladie de Parkinson et une autre phase IIa sur le dipraglurant contre le blépharospasme, ou contraction incontrôlée des muscles des paupières.

Les données des recherches contre le blépharospasme sont attendue vers la fin de l’année en cours, celles du programme contre l’épilépsie au premier semestre 2022. L’étude clinique avancée dans le domaine de la maladie de Parkinson doit livrer ses résultats en fin d’année prochaine.

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