Les marchés européens n’avancent pas, le regard tourné vers les Etats-Unis

AWP

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Paris (-0,01%) et Francfort (+0,01%) finissent stables tandis que Londres, pénalisée par les matières premières et l’assurance, lâche 0,42%. A Zurich, le SMI grappille 0,06%.

Les marchés mondiaux évoluaient autour de l’équilibre mercredi, se gardant comme depuis le début de la semaine de prendre des positions trop marquées en attendant l’inflation américaine jeudi et le début des résultats d’entreprises vendredi.

Paris (-0,01%) et Francfort (+0,01%) ont fini stables tandis que Londres, pénalisée par les matières premières et l’assurance, a perdu 0,42%. A Zurich, le SMI a gagné 0,06%.

Wall Street était légèrement plus optimiste: le Dow Jones prenait 0,12%, le S&P 500 0,21% et le Nasdaq 0,37% vers 16H45 GMT.

«Ce début d’année a été un peu capricieux pour les grands indices, avec des ventes puis un rebond et finalement une trajectoire de prix parfaitement indéterminée», a commenté Patrick O’Hare de Briefing.com.

Après un an et demi de multiples hausses de leurs taux, les banques centrales ont pour la plupart mis un coup d’arrêt à ce mouvement fin 2023 et les investisseurs ont alors estimé que la première baisse arriverait en mars.

Cette idée est toujours dominante sur les marchés, mais plus aussi hégémonique alors que les responsables de la banque centrale américaine ne cessent de prêcher un discours de prudence.

La publication jeudi de l’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis pour décembre devrait amener de la «clarté» sur le calendrier et l’ampleur du virage de la politique monétaire de la Fed, estime Pierre Veyret, analyste d’Activ Trade.

Elle devrait s’établir à 3,2% sur un an en décembre contre 3,1% le mois précédent, selon un consensus de MarketWatch.

Côté marché obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt américain à 10 ans était stable, à 4,01%. En Europe, les emprunts français (2,75%, contre 2,72% la veille) et allemands à même échéance (2,21% contre 2,19% mardi) progressaient légèrement.

Sur les marchés asiatiques, la Bourse de Tokyo (+2,01%) s’est nettement démarquée, finissant pour la première fois depuis 1990 au-dessus des 34’000 points.

Grifols contre-attaque

Le géant pharmaceutique espagnol Grifols a annoncé mercredi des poursuites judiciaires contre le fonds activiste américain Gotham City Research qui a provoqué la veille sa chute à la Bourse de Madrid en accusant l’entreprise de manipulation comptable.

Le cours de l’action du groupe, basé à Barcelone, avait perdu en une séance près de 26%, après avoir un temps dévissé de plus de 40%. Mercredi, le titre a rebondi de plus de 10%.

Décision importante pour le bitcoin

Le bitcoin était aux aguets mercredi (+0,02% à 45.440 dollars vers 16H35 GMT), attendant la décision de l’autorité boursière américaine sur l’autorisation d’un nouveau placement en bitcoin.

Mardi, le cours s’était envolé jusqu’à 47.914 dollars - son plus haut depuis plus de 22 mois - après le piratage et la publication sur le compte X de l’autorité américaine de régulation des marchés d’un faux message indiquant que le régulateur avait approuvé la commercialisation. Un démenti du président de l’organisation quelques minutes plus tard avait fait refluer la cryptomonnaie.

L’euro prenait 0,20% face au dollar, à 1,0953 dollar pour un euro.

Le pétrole rendait ses gains de début de séance, après la hausse inattendue des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis, notamment par un ralentissement des exportations d’or noir.

Vers 16H30 GMT, le baril de Brent cédait 0,14% à 77,48 dollars et le baril de WTI grappillait 0,03% 72,26 dollars. 

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