Les marchés européens reculent en attendant de prochains indicateurs

AWP

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Paris fléchit de 0,32%, Londres de 0,13% et Francfort de 0,17%. Madrid, entraîné par le plongeon de Grifols, lâche 1,46%. A Zurich, le SMI grappille en revanche 0,16%.

Les bourses mondiales reculent mardi, la tentative de rebond de lundi s’essoufflant déjà tandis que les investisseurs attendent surtout l’inflation américaine qui sera publiée jeudi pour réévaluer leurs anticipations de politiques monétaires des banques centrales.

Wall Street cédait du terrain en matinée: après avoir pris plus de 2% lundi, le Nasdaq cédait 0,12%. Le Dow Jones perdait 0,56% et le S&P 500 0,27% vers 16H45 GMT.

En Europe, Paris a reculé de 0,32%, Londres de 0,13% et Francfort de 0,17%. Madrid, entraîné par le plongeon de Grifols, a perdu 1,46%. A Zurich, le SMI a en revanche gagné 0,16%.

«Après les gains modestes d’hier, les marchés européens ont adopté un ton légèrement plus modéré aujourd’hui, avec très peu d’indications dans un sens ou dans l’autre», décrit Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

Le principal événement de la semaine reste la publication jeudi d’un indicateur d’inflation (CPI) aux Etats-Unis pour le mois de décembre.

En novembre, l’indice CPI avait montré une légère baisse, à 3,1% sur un an contre 3,2% en octobre. L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, est restée stable par rapport au mois d’octobre à 4,0% sur un an, au plus bas cependant depuis plus de deux ans.

Sur les marchés asiatiques, la Bourse de Tokyo (+1,16%) s’est nettement démarquée mardi en atteignant un plus haut en clôture depuis mars 1990, portée par le secteur technologique.

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt à 10 ans des États-Unis évoluait à 4,01% vers 16H45 GMT, contre 4,03% à la clôture lundi. Mais en Europe, ils montaient: l’emprunt allemand à même échéance passait de 2,13% lundi à 2,19%.

Gotham City Research attaque Grifols

Le groupe espagnol Grifols, leader mondial des médicaments à base de plasma sanguin, a vu son titre boursier s’effondrer mardi après des accusations de manipulation comptable formulées par le fonds activiste américain Gotham City Research.

Le cours du géant pharmaceutique, présent dans 110 pays, a chuté de 25,91%, entraînant toute la bourse madrilène. Plus de 2 milliards d’euros de capitalisation boursière se sont évaporés en une séance.

Boeing encore dans le rouge

Le constructeur aéronautique Boeing continuait de subir le contrecoup des derniers déboires de son Boeing 737 MAX 9.

Le titre perdait 1,07%, après s’être effondré de plus de 8% lundi.

A la suite du décrochage en plein vol d’une porte d’avion sur un appareil d’Alaska Airlines vendredi, des dizaines d’appareils Boeing 737 MAX ont été cloués au sol pour vérification.

L’avionneur a aussi annoncé mardi avoir livré en décembre 44 appareils 737 MAX.

Le pétrole rebondit

Les prix du pétrole rebondissaient mardi, le marché se concentrant sur les craintes autour de l’approvisionnement mondial de brut avec la fermeture d’un champ libyen et les tensions en mer Rouge, après la chute importante de la veille.

Vers 16H40 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars prenait 2,47%, à 78 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en février, montait de 2,74%, à 72,71 dollars.

La monnaie européenne baissait de 0,24% face au dollar, à 1,0924 dollar pour un euro.

Le bitcoin perdait 0,56% à 46.850 dollars.

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