Les Bourses occidentales en forme pour conclure la semaine

AWP

2 minutes de lecture

Paris a terminé en hausse de 1,27%, Londres 0,36%, Francfort 1,15% et Milan 0,77%. A Zurich, le SMI a fini en hausse de 0,89%.

Les Bourses européennes et américaines sont en nette hausse vendredi, et progressent sur l’ensemble de la semaine marquée par une plus forte certitude pour les marchés de voir une baisse des taux de la Banque centrale américaine à la rentrée.

Après deux séances consécutives de nette hausse, les Bourses de Paris (+1,27%), Londres (+0,36%) et Francfort (+1,15%) et Milan (+0,77%) ont continué sur ce chemin et toutes progressent sur la semaine, entre 0,6% et 1,7%. A Zurich, le SMI a fini en hausse de 0,89%.

A New York, au lendemain d’une séance agitée, les trois indices étaient nettement dans le vert. Le Nasdaq, qui a subi des prises de bénéfices jeudi avec une baisse de près de 2%, rebondissait de 1,14%, le S&P 500 de 0,92% et le Dow Jones de 0,77% vers 15H45 GMT.

La séance de vendredi est notamment marquée par la publication des premières séries de résultats d’entreprises aux Etats-Unis.

Les investisseurs ont également le nez sur les données de l’inflation. Après la bonne surprise du ralentissement plus marqué qu’attendu aux Etats-Unis en juin, les données définitives pour des pays de la zone euro ont confirmé le tableau brossé la semaine passée.

Les prix de gros aux États-Unis, côté production, ont en revanche augmenté plus que prévu en juin, mais cet indice est plus volatil.

«La conjonction d’un rapport sur l’emploi modéré vendredi dernier et des chiffres d’inflation plus bas qu’attendu cette semaine est en train de changer la donne pour les marchés, surtout à l’approche de la saison des résultats», écrit Florian Ielpo, responsable de recherche macroéconomique au sein de Lombard Odier IM.

Les entreprises davantage liées à l’activité économique pourraient en profiter, alors que la hausse de 2024 est essentiellement due aux mastodontes technologiques américains.

Jeudi, ce début de volte-face a donné un coup d’accélérateur à l’indice Russell 2000 (+3,57%), composé de PME, boudé depuis le début de l’année par les investisseurs. Il restait bien orienté vendredi (+1,43%).

Sur le marché obligataire, après les nettes baisses jeudi, les taux d’intérêt des États remontaient un peu en Europe et restaient stables aux États-Unis.

En Asie, la Bourse de Tokyo a chuté de 2,45%, pénalisée par ses valeurs technologiques et le rebond du yen, des analystes estimant que ce mouvement a été causé par une intervention des autorités pour soutenir la monnaie.

De la casse pour les banques américaines

Les résultats de JPMorgan Chase, Wells Fargo et Citigroup ont tous dépassé les attentes, que ce soit sur le chiffre d’affaires ou le bénéfice, ces banques ayant été dopées par leurs activités de marché.

Malgré un chiffre d’affaires en hausse de 20% et un bénéfice supérieur de 25% à celui de la même période l’an dernier, les investisseurs faisaient néanmoins la fine bouche avec le géant JPMorgan Chase (-0,68%), retenant le relèvement des prévisions de coûts de fonctionnement sur l’ensemble de l’exercice.

Ils sanctionnaient aussi Wells Fargo (-6,90%) pour les mêmes raisons. Citigroup était également dans le rouge (-2,96%), bien qu’ayant enregistré les premiers effets positifs de son plan de transformation massif, qui va notamment entraîner la suppression de 20.000 postes.

Les opérateurs s’inquiétaient, entre autres, d’un sursaut des provisions pour créances douteuses dans les trois banques, conséquence de taux élevés et d’une dégradation de la conjoncture.

Pétrole en hausse, l’euro aussi

Les prix du pétrole terminaient la semaine en hausse vendredi, profitant du ralentissement de l’inflation en juin aux États-Unis qui laisse augurer de prochaines baisses de taux de la Réserve fédérale américaine (Fed), de la faiblesse du dollar et de la baisse des stocks américains.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord gagnait 0,57%, à 85,89 dollars vers 15H40 GMT. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), prenait 0,79%, à 83,27 dollars.

L’euro poursuit sur sa lancée et prend 0,34% face au dollar, pour s’échanger à 1,0905 dollar, un niveau qu’il n’a que très rarement atteint depuis mars.

A lire aussi...