L’indice vedette de Tokyo a lâché 1,11% à 23’205,43 points et celui de Hong Kong a cédé 1,25% à 24’695,45 points.
Les grandes Bourses asiatiques ont lâché du lest vendredi, mais sans s’affoler outre mesure après le brutal coup d’arrêt à la progression de Wall Street la veille, les investisseurs ayant aussi temporisé en attendant les chiffres mensuels de l’emploi américain.
A la Bourse de Tokyo, l’indice vedette Nikkei a lâché 1,11% à 23’205,43 points, tandis que l’indice élargi Topix a perdu 0,9% à 1616,60 points.
Sur l’ensemble de la semaine écoulée, le Nikkei s’est malgré tout apprécié de 1,41%, ayant surfé sur l’optimisme qui régnait jusqu’à présent à la Bourse de New York, malgré la persistance de la pandémie de Covid-19.
Ce vent d’optimisme a brutalement cessé de souffler jeudi: le Dow Jones Industrial Average, indice phare de la Bourse de New York, s’est enfoncé de 2,78% à la clôture, et l’indice technologique Nasdaq de près de 5%, après avoir volé de record en record ces dernières semaines.
La prudence a aussi été de rigueur avant la publication des chiffres de l’emploi américain du mois d’août, attendus plus tard dans la journée de vendredi.
La tendance a été similaire à la Bourse de Hong Kong, où l’indice Hang Seng a cédé 1,25% à 24’695,45 points.
Les pertes ont été plus limitées en Chine continentale, l’indice composite de Shanghai ayant lâché 0,87% à 3355,37 points et celui de Shenzhen 0,49% à 2290,49 points.
Déjà mise sous pression par les Etats-Unis, la Chine a fustigé jeudi la décision de l’Inde d’interdire un grand nombre supplémentaire d’applications mobiles chinoises sur son immense territoire, une nouvelle mesure de rétorsion économique de New Delhi sur fond d’un différend frontalier entre les deux géants asiatiques.
HONDA RENFORCE SES LIENS AVEC GM: le titre du constructeur automobile japonais Honda s’est apprécié vendredi de 2,22% à 2756 yens, tranchant avec la morosité ambiante sur le marché tokyoïte.
Les investisseurs ont ainsi accueilli favorablement son alliance stratégique annoncée jeudi avec General Motors en Amérique du Nord, visant à faire des économies en partageant des plateformes de véhicules, des coûts de recherche-développement et des services d’achats.
Il n’a pas été question pour le moment d’une alliance capitalistique entre les deux groupes, dont la collaboration est déjà ancienne, notamment dans le développement de véhicules électriques et autonomes.
Le yen était quasiment stable par rapport au dollar, à raison d’un dollar pour 106,17 yens vers 08H30 GMT contre 106,19 yens jeudi à 21H00 GMT.
La monnaie japonaise grimpait légèrement face à l’euro, lequel s’échangeait pour 125,76 yens contre 125,85 yens la veille.
Un euro valait par ailleurs 1,1842 dollar, contre 1,1852 dollar jeudi à 21H00 GMT.
Dans le rouge durant les échanges en Asie, le marché du pétrole inversait la vapeur: vers 08H20 GMT, le cours du baril de brut américain WTI gagnait 0,58% à 41,61 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 0,43% à 44,26 dollars.