Le pétrole reprend son souffle après son récent rebond

AWP

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Le Brent recule presque sous le seuil des 65 dollars et le WTI passe sous les 62 dollars à la mi-journée.

Les prix du pétrole reprenaient leur souffle lundi en cours d’échanges européens, après avoir profité depuis vendredi de l’optimisme des marchés nourri par un indicateur favorable pour l’économie américaine.

Vers 11h00 GMT (12h00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 65,01 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 48 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat d’avril perdait 37 cents à 61,67 dollars.

Les investisseurs prenaient quelques bénéfices après le rebond des cours vendredi dans la foulée d’un solide rapport sur l’emploi américain, et qui s’est poursuivi jusque dans les échanges asiatiques lundi.

«La hausse des cours a été alimentée par des données positives sur le marché de l’emploi américain qui sont une bonne nouvelle pour la demande de pétrole aux Etats-Unis, le plus grand consommateur au monde», rappellent les analystes chez Commerzbank.

Les cours avaient été également soutenus par l’annonce de la société Baker Hughes selon laquelle le nombre de puits de pétrole en activité aux Etats-Unis avait diminué la semaine dernière pour la première fois en sept semaines.

Commerzbank «ne donne pas trop d’importance à ce recul» qui pourrait n’être que de courte durée compte tenu du fait que les prix du pétrole sont suffisamment élevés pour rendre la production attractive aux Etats-Unis.

Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB, observe de son côté que les positions spéculatives à l’achat sur le pétrole sont encore très élevées ce qui laisse présager «un mouvement de vente important si les conditions du marché se détériorent».

L’analyste observe que le rebond de vendredi des cours «a été impressionnant», mais ces derniers sont encore en dessous de leurs plus hauts du mois de février, signe que les prix sont freinés par les craintes d’une augmentation de la production américaine, face aux efforts de l’Opep et se ses partenaire pour réduire l’offre.

 

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