La romande BeBô en route pour une IPO sur Euronext

AWP

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La plateforme en ligne spécialisée dans les produits amincissants espère que son entrée en bourse lui permettra de doubler de volume cette année.

La plateforme en ligne BeBô spécialisée dans les produits amincissants et de bien-être va faire son entrée au sein de la Bourse Euronext à la mi-juillet 2021. La société romande espère doubler son chiffre d’affaires cette année grâce à cette opération.

Cette transaction devrait permettre au groupe, selon ses propres prévisions, de passer d’un chiffre d’affaires prévisionnel de 5,5 millions à 10 millions de francs en 2021, dévoile un communiqué mercredi.

En 2025, BeBô estime que son chiffre d’affaires sans entrée en bourse s’élèverait à 25 millions de francs, contre 100 millions avec une intégration à Euronext.

Au-delà de la progression des ventes, BeBô espère gagner en notoriété et conquérir de nouveaux marchés. «Notre objectif avec cette entrée en Bourse, c’est aussi d’être présent dans 15 pays européens supplémentaires, dont nos pays voisins comme l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie», assure à AWP le président du conseil d’administration Jacques Borgognon.

Pour le dirigeant, «il est très difficile d’exister en ligne lorsque l’on fait face à des géants comme Amazon. C’est notre rapport de proximité entre commerciaux et clients, via des moyens numériques comme les chats, qui font toute la différence».

Marché en pleine croissance

Avec un panier moyen de 700 francs, BeBô cible ainsi une clientèle aisée. Celle-ci se compose actuellement à 60% de femmes, entre 30 et 65 ans, qui souhaitent pouvoir redéfinir leurs silhouettes.

Pourtant le body positivisme, où le fait d’accepter son corps tel qu’il est, est une tendance sociétale qui s’est récemment largement diffusée grâce aux réseaux sociaux et à l’apparition d’une diversité des corps dans les campagnes de publicité de grandes marques.

Cette remise en question des standards de beauté ne crée cependant aucune crainte chez celui qui a conçu ces ceintures amincissantes. «Je pense que l’incidence de cette tendance au «body positivity» est mineure», affirme M. Borgognon.

«En réalité, c’est plutôt le contraire, poursuit-il. Le culte autour de la beauté du corps subsiste, et on répond à cette demande. Et en parallèle, il existe une tendance mondiale à la sédentarité et à l’individualité de l’exercice physique, et c’est en cela que de produits comme les nôtres sont pertinents».

Selon la plateforme Market Data Forecast, le marché européen de la perte de poids et de la gestion des diètes devrait progresser de 8,4% entre 2020 et 2025 pour atteindre les 7,6 milliards de dollars (6,9 milliards de francs).

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